Qu’est ce que la Wicca ?
La Wicca, plus communément appelée Vieille religion, est en quelque sorte la religion de certains sorciers. Cependant, il n'est pas obligatoire d'adhérer à la Wicca pour pratiquer la magie, bien au contraire. Elle célèbre l'aspect féminin de la Création, et possède ses fêtes magiques, mais qui, là encore, ne sont pas uniquement réservée à la Wicca, mais à la magie blanche en général. De plus, on associe souvent Wicca à la pratique de la magie, mais rien n'est plus faux car tous les Wiccans ne pratiquent pas de rituels, et inversement, tous les sorciers ne sont pas Wiccans! Pour les Wiccans, la Nature jouit du statut d'une entité à part entière, qui doit être respectée et célébrée. Aradia, fille de la Déesse Diane, serait la fondatrice de la Wicca, dont la Divinité la plus importante est la Grande déesse, son consort venant après (c'est d'ailleurs à eux que l'on s'adresse lors du rituel de dédication). L'aspect féminin, un des plus important pour la Wicca, a été la cause principale de conflit entre la Vieille religion et les religions monothéistes, beaucoup plus portées sur l'aspect masculin et paternaliste.
Les 13 principes de la Wicca
1°)
Nous pratiquons les rites pour nous mettre en accord avec les rythmes naturels des forces de la vie marqués par les phases de la lune, les quatre saisons et les quatre fêtes.
2°)
Nous reconnaissons que notre intelligence nous donne une responsabilité unique envers notre environnement. Nous cherchons à vivre en harmonie avec la nature, en équilibre biologique, plaçant l’accomplissement de la vie et notre conscience au sein du concept d’évolution.
3°)
Nous reconnaissons qu’il existe une puissance plus grande que celle qui apparaît à la personne ordinaire. Du fait qu’elles est plus grande que l’ordinaire elle est parfois dite “surnaturelle”. Nous pensons cependant que c’est une erreur car il s’agit d’une potentialité naturelle.
4°)
Nous pensons que la puissance créatrice dans l’univers s’est manifestée à travers la polarité masculine et féminine et que c’est la même puissance créatrice qui crée l’interaction entre le masculin et le féminin. Nous n’en estimons aucune supérieure à l’autre, sachant qu’elles se soutiennent mutuellement. Nous pensons que le sexe peut-être considéré comme un plaisir, comme un symbole, comme l’incarnation de la vie et comme une des sources cachées de l’énergie utilisée dans la pratique de la magie et de la religion.
5°)
Nous reconnaissons l’existence des mondes extérieurs et intérieurs parfois appelés psychologiques, spirituels, inconscient collectif, etc. Nous reconnaissons l’existence d’une interaction entre ces deux dimensions qui se traduit de plusieurs manières, par exemple par la spiritualité, la magie ou les phénomènes paranormaux.
En conséquence nous ne négligeons aucune dimension par rapport à une autre et nous considérons le monde dans sa totalité par rapport à la perspective de notre réalisation.
6°)
Nous ne reconnaissons aucune autorité hiérarchique, mais honorons ceux qui enseignent, respectons ceux qui partagent leur grande connaissance et sagesse, ainsi que ceux qui se sont courageusement offerts à l’animation d’un groupe.
7°)
Nous croyons que la religion, la magie et la sagesse sont les trois expressions d’une même voie que nous rencontrons dans la façon de voir le monde et dans la philosophie de vie que nous appelons le paganisme.
8°)
S’enorgueillir du titre de “païen”, de “sorcier”, de “mage” ou de quelque autre de ce genre ne rend pas tel, l’hérédité pas davantage, ni la collection de titres, degrés et initiations. Un “mage” cherche à contrôler les forces présentes en lui et fait son possible pour vivre avec sagesse, sans faire de tort aux autres et en harmonie avec la nature.
9°)
Nous croyons à la réalisation de la vie, à l’évolution, au développement de la conscience éclairant notre compréhension de l’univers, ainsi qu’au rôle personnel que nous tenons au sein du monde.
10°)
Notre seule animosité envers le christianisme, ou envers toute autre religion ou philosophie de la vie, repose sur leur prétention à être “la seule voie” cherchant ainsi à dénigrer la liberté de pratique et de croyance.
11°)
Nous ne sommes plus aujourd’hui menacés par la discussion sur notre histoire, nos origines et la légitimité de nos traditions. Nous nous sentons essentiellement concernés par notre présent et notre futur.
12°)
Nous ne reconnaissons pas l’existence d’un principe absolu du mal qui serait par exemple représenté par des entités comme “Satan” ou “Diable”, dans la tradition chrétienne. Nous ne recherchons pas la souffrance et ne reconnaissons pas de vertu particulière à la mortification.
13°)
Nous croyons que nous devons rechercher dans la nature ce qui contribue à notre santé et notre bien-être.
Dans ce tableau sont illustrés les différents sujets que nous traiterons dans cette section.